Arrêt du Conseil Souverain au sujet du pain béni

Trois pages manuscrites. Les habitants des paroisses en Nouvelle-France doivent payer à leur curé la dîme soit 1/26e des produits récoltés. Ils leur faut aussi p...
mais aussi/sed etiam...
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[1] De la justice, police et finances 

      en la Nouvelle-France ; ouï le substitut 

      Du procureur-général, le Conseil 

      par provision et jusqu’à ce que les 

[5] paroissiens ayent été formées et 

      les territoires séparés, a ordonné et 

      ordonne que tous les habitans, 

      tant de cette ville que des villages 

      des environs, rendront le pain bénit 

[10] à leur tour en Eglise ou Chapelle où 

      ils seront obligés de faire leurs 

      pasques, a peine d’amende arbitraire, 

      contre les contrevenans, aplicable 

      a l’hopital de cette ville et fera 

[15] le present arrest publié au prosne

  Commentaire paléographique
Le pain béni

Le document est rédigé dans une belle écriture calligraphiée du XVIIe siècle dont l’élégance souligne la dimension officielle de son contenu. Ainsi alors que les documents médiévaux se caractérisent par leur compacité et leur goût des abréviations les documents modernes ont évolué vers une clarification de plus en plus grande qu’atteste très bien cet exemple d’arrêt du Conseil Souverain.

On peut noter qu’en dehors du texte lui-même qui est très propre puisqu’il ne contient qu’une seule rature ce témoin porte la trace de sa vie de document archivé avec une vignette ajoutée qui résume le contenu de l’arrêt et une inscription ajoutée sans doute sur la face supérieure du pliage dont le document garde la trace et qui porte le numéro d’inventaire et le titre du document.

Les deux signatures sont remarquables de lisibilité.
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